Espace de recueillement de la Maison de Retraite du Petit-Saconnex

Bodjol crée en 1980 trois vitraux pour la chapelle de la Maison de Retraite du Petit-Saconnex, intitulés: Enfance, Age mûr et Vieillesse.

Culte tous les mardis à 10h30
Messe tous les samedis à 10h30

Mme Irène Monnet, aumônerie Protestante Tél. 077 442 41 58

Mme Cathy Espy-Ruf, aunônerie Catholique Tél. 076 565 80 66

En cas d’absence Madame Ginette DROZ Tél. 022 734 61 66


Un peu d’histoire

Bodjol créé en 1980 trois vitraux pour l’espace de recueillement de la Maison de Retraite du Petit-Saconnex, intitulés: Enfance, Âge mûr et Vieillesse.

Bodjol

Cadet d’une famille de trois enfants, Walther Grandjean, appelé très tôt Bodjol par ses camarades du Collège de Nyon et, plus tard, par ceux de l’Ecole des beaux-arts de Lausanne, doit sans doute à ses parents Walther, ouvrier métallurgiste, et Louisa, couturière, un respect du travail bien fait et une intelligence des matériaux qui compteront beaucoup dans sa carrière d’artiste. Obéissant à une vocation très tôt manifestée, et encouragée par ses parents, il fréquente l’Ecole des beaux-arts de Lausanne de 1937 à 1940. Casimir Reymond, sous l’influence duquel il affirmera son goût pour les statures monumentales et les compositions rigoureuses, et Henry Bischoff, à qui il doit une part de la fantaisie, de la grâce et de l’humour dont il saura tempérer l’austérité de ses œuvres, sont ses maîtres les plus marquants. L’élève manifeste de tels dons que les deux professeurs le recommandent dès la fin de ses études à Marcel Poncet, qui lui apprendra l’art et le métier du vitrail, et Alexandre Cingria, dont il sera le dernier collaborateur pour l’exécution de décors de théâtre. Il obtient une première commande monumentale en 1944 pour le temple de Montherod, dont il recouvre tous les murs de scènes bibliques avec de nombreux personnages.

Séjournant à Paris en 1945, Bodjol se lie d’amitié avec les peintres Jean-Michel Atlan et Jean-Paul Rebeyrolle. De retour en Suisse, il se marie et s’installe à Genève qu’il ne quittera plus. A cette époque, il peint peu de tableaux, absorbé qu’il est par les décors de théâtre (Genève, Lausanne, Paris), par la création quasi annuelle d’ensembles de vitraux (Saint-Gervais à Genève, 1952; Tramelan et Delémont, 1958; Le Pont, 1960; Saint-Germain à Genève, 1968; Vandœuvres, 1970) et par son enseignement à l’Ecole des beaux-arts de Genève. Mais à partir de 1970 environ, les tableaux deviennent plus nombreux. Longtemps séduit par la technique du couteau à palette, dont il a tiré des paysages très transposés et des compositions avec personnages, le plus souvent des musiciens, il revient à ses pinceaux et à des matières plus fines. Il renonce progressivement au motif figuratif qu’il dissout dans une organisation cruciforme de plages aux valeurs doucement contrastées. Parallèlement, son œuvre de verrier s’éclaircit et s’allège de sa charge de patine (Bioley-Magnoux, 1983; Grandvaux, 1989; Bôle, 1990; Brot-Dessous, 1992). Deux rétrospectives de l’œuvre du verrier ont été présentées au public, l’une à la Ferme de la Chapelle à Lancy (1986) et l’autre à la Chapelle des Acacias à Genève (1995).

Source http://www.sikart.ch/


Crédits photographiques:

Pour le portrait: © (Vitraux du Jura, Editions Pro Jura Moutier 2005)

Pour les vitraux: © APAS (Association pour la Promotion de l’Art Sacré), Genève – photographe : Cyrille Girardet, Veyrier

Les archives de la RTS nous proposent également une interview de Bodjol datant de 1958. https://www.rts.ch/


Lieu équipé d'une boucle magnétique

Ce lieu est équipé d’une boucle magnétique.